Easyjet en sous effectif est contraint de vendre moins de sièges sur certains vols. En commercialisant moins de sièges, les compagnies low-cost peuvent réduire le nombre d’agents de bord et de stewarts à bord.

Comme la plupart des compagnies aériennes de la planète, easyJet fait face à des pénuries d’équipages et de pilotes alors que le trafic passagers augmente à nouveau (85 % des niveaux de 2019).
Pour éviter d’avoir à annuler des vols, easyJet a opté pour une approche ingénieuse : 6 sièges sur certains vols opérés par des Airbus A319 au départ du Royaume-Uni. Plus précisément, 60 de ses 92 A319 de 156 sièges ont été touchés.
Permettre aux compagnies d’être autorisées à réduire le nombre d’agents de bord et d’agents de bord sur le vol concerné de quatre à trois. En effet, la législation impose un PNC (Commercial Cabin Crew) pour 50 passagers. Puisque 150 sièges sont occupés, la compagnie doit transporter 3 membres d’équipage au lieu des 4 habituels.
Des primes pour faire face à la situation
La réduction des sièges disponibles est « très faible en proportion du nombre total de passagers en été« , selon la BBC, citant un porte-parole. Et d’ajouter que ces six places supprimées sont généralement réservées à la dernière minute, ce qui n’affecte pas les réservations à l’avance, notamment pendant les vacances d’été.
Face à cette pénurie de talents, chaque entreprise a adopté une stratégie différente. British Airways, avec sa forte exposition aux annulations de vols, a annoncé qu’elle doublerait la prime de recrutement (maintenant 1 000 £) qu’elle verse aux employés qui persuadent des connaissances de rejoindre l’entreprise.
Mais cela ne suffit pas. Sa maison mère, IAG, qui exploite également Vueling ou Iberia, a averti il y a quelques jours qu’elle ne disposait pas d’effectifs suffisants pour faire face à son augmentation de capacité.
L’IATA, l’association du transport aérien international, s’est également dite préoccupée par le fait que les aéroports et les avions sous-financés doivent être pris en charge pour éviter de perturber les besoins de voyage des consommateurs.