25 avril 2024

Easyjet en sous effectif est contraint de vendre moins de sièges sur certains vols

Easyjet en sous effectif est contraint de vendre moins de sièges sur certains vols. En commercialisant moins de sièges, les compagnies low-cost peuvent réduire le nombre d’agents de bord et de stewarts à bord.

Easyjet en sous effectif est contraint de vendre moins de sièges sur certains vols
Easyjet en sous effectif est contraint de vendre moins de sièges sur certains vols

Comme la plupart des compagnies aériennes de la planète, easyJet fait face à des pénuries d’équipages et de pilotes alors que le trafic passagers augmente à nouveau (85 % des niveaux de 2019).

Pour éviter d’avoir à annuler des vols, easyJet a opté pour une approche ingénieuse : 6 sièges sur certains vols opérés par des Airbus A319 au départ du Royaume-Uni. Plus précisément, 60 de ses 92 A319 de 156 sièges ont été touchés.

Permettre aux compagnies d’être autorisées à réduire le nombre d’agents de bord et d’agents de bord sur le vol concerné de quatre à trois. En effet, la législation impose un PNC (Commercial Cabin Crew) pour 50 passagers. Puisque 150 sièges sont occupés, la compagnie doit transporter 3 membres d’équipage au lieu des 4 habituels.

Des primes pour faire face à la situation

La réduction des sièges disponibles est « très faible en proportion du nombre total de passagers en été« , selon la BBC, citant un porte-parole. Et d’ajouter que ces six places supprimées sont généralement réservées à la dernière minute, ce qui n’affecte pas les réservations à l’avance, notamment pendant les vacances d’été.

Face à cette pénurie de talents, chaque entreprise a adopté une stratégie différente. British Airways, avec sa forte exposition aux annulations de vols, a annoncé qu’elle doublerait la prime de recrutement (maintenant 1 000 £) qu’elle verse aux employés qui persuadent des connaissances de rejoindre l’entreprise.

Mais cela ne suffit pas. Sa maison mère, IAG, qui exploite également Vueling ou Iberia, a averti il ​​y a quelques jours qu’elle ne disposait pas d’effectifs suffisants pour faire face à son augmentation de capacité.

L’IATA, l’association du transport aérien international, s’est également dite préoccupée par le fait que les aéroports et les avions sous-financés doivent être pris en charge pour éviter de perturber les besoins de voyage des consommateurs.

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